… ET ENCORE

Quelle est la bonne hauteur pour une œuvre ? Juste en-dessous de qui l’appréhende pour faciliter l’adhésion la surélevant ?… Où chacun se flatte ainsi à la rhétorique ordonnée de ses enthousiasmes la retraçant ? Ou plutôt comme dans l’œuvre de Philippe Clémenceau, juste aux bas-fondamentaux des gribouillis et algorithmes qui désormais ne peuvent s’appréhender comme légitimes que de trop d’encore ? Ici, rien à surélever, pas de rhétorique à retracer dans l’écho des esprits fins et ouverts aux transcendances ou nouveautés, juste un brouillard où se perdre… autrement dit une nuée où se trouver comme chez soi… Il est là d’enjeu ce que trace même la mémoire lorsqu’il nous est d’être créant, existant, critiquant, oubliant, goûtant… bref d’être en s’y œuvrant d’être à l’encore !

    Par tant de siècles raclés en gigas, en fichiers, en éditions, en affichages, en insertions et copiés-collés, notre culture tamisée à l’algorithme semble donc y trouver son étrange et caricaturale hauteur, celle apparemment des petits fauteurs de troubles, celle des D.J. remixant et implémentant la grande nouvelle : il n’y en a absolument jamais eu, pas de radicale ! Oui, voici l’homme comme défait où telle serait la grandeur nécessairement morbide et vitalisante d’un tracé œuvrant à s’y insérer… il n’existe qu’à se rejouer sans cesse déjà réinitialisé, n’apparaissant de la sorte, humainement illégitime, qu’aux proportions retracées de s’y faire disparaître davantage encore. Dès lors, un bien étrange baptême !

Stéphane Buisson.